Le temps de l’Afrique se lit dans l’histoire des espaces de vie des africains. Or l’histoire de l’urbanisation des villes africaines est enchevêtrée de plusieurs facteurs. A l’occupation clanique, tribale, voire « ethnique » de l’espace, s’est progressivement ajoutée l’occupation économique par les contraintes du commerce, l’occupation administrative par les réquisitions étatiques pour les routes et bâtiments publics, l’occupation volontariste des nouveaux citoyens épris de cosmopolitisme, l’occupation opportune des exilés africains en quête de ré-immersion sociale, l’occupation informelle du grand nombre sous la pression de l’exode rural et de la prolétarisation massive des banlieues de villes, etc. Les quartiers ou communes des villes africaines n’ont donc pas la même forme architecturale, la même composition de populations, les mêmes besoins et désirs, les mêmes arts de vivre, les mêmes traditions sociales, économiques ou politiques. (Pr Franklin Nyamsi)

ARRÊT SUR IMAGE: Le social, notre leitmotiv

mercredi 27 octobre 2010


Les trois piliers du "développement durable" :
Lors du sommet de Johannesbourg on assortit traditionnellement cette définition d’un contenu que l’on appelle « les trois piliers du développement durable ». Ainsi, il faut que le développement soit...: viable écologiquement (sans effets négatifs sur l’environnement), viable économiquement et acceptable donc équitable pour la société. Mais il faut noter que le Président de la République française, Jacques Chirac, a ajouté, pour sa part, un quatrième pilier à savoir la diversité culturelle. Il faut signaler que le concept de viabilité signifie équilibre : il doit exister un équilibre entre le trop et le trop peu.


Ø Le pilier écologique :
Ecologiquement parlant, cela veut dire d’abord qu’il faut respecter les grands cycles naturels (cycle du Carbone, de l’azote, de l’eau et de certaines espèces animales…) et les écosystèmes sur lesquels repose la vie de la nature. C’est assurer la reconstitution des ressources renouvelables. Il faut donc que nous apprenions à évaluer ce que nous arrachons à la terre et ce que nous lui restituons.

Ø Le pilier économique :
La viabilité économique et financière implique que tous les agents économiques d’une société soient solvables en permanence tout en disposant de suffisamment de réserves pour assurer les dépenses. C’est ce que l’on appelle, en terme de comptabilité pour une entreprise, « le flux de liquidité » (ou le cash flow). Cela est vrai aussi bien pour les collectivités publiques que pour les entreprises et les ménages. Pour qu’une entreprise soit viable, il faut qu’elle sache gérer son patrimoine, qu’elle connaisse bien son marché, qu’elle réagisse en temps voulu, qu’elle anticipe l’avenir, etc. C’est la même chose pour les États et les collectivités publiques. Celles-ci contrôlent une partie de l’épargne et récupèrent l’impôt. Elles doivent ensuite alimenter la société en biens publics. Il ne faut qu’elles soient trop endettées. Les politiques restrictives du FMI et l’ajustement structurel de la Banque mondiale ont été instaurées parce que les États se sont endettés au-delà de leur capacité de viabilité financière.

Ø Le pilier social :
Il s’agit ici de lutter contre la pauvreté. Dans une société dans laquelle on déclare que les hommes naissent libres et égaux en droits (Déclaration des droits de l’homme), la pauvreté est une toxine pour l’harmonie sociale et l’éthique. Elle n’est pas acceptable et elle rend les sociétés instables, violentes et donc non durables. La pauvreté aboutit souvent à la révolte et les révoltes répétées aux révolutions. Si les révolutions sont des mécanismes qui permettent aux sociétés de se rénover, il existe cependant d’autres alternatives moins destructrices : les réformes. Mais hélas, les sociétés préfèrent généralement laisser pourrir des situations, plutôt que de générer en temps voulu le consensus nécessaire aux réformes.

Nous sommes arrivés au terme de notre série que j'ai appelée "les extraits de l'ouvrage de Monchicourt" et l'espère, l'auteur ne me poursuivra pas pour avoir fait partagé ses connaissances sans son autorisation; je déteste les protocoles. Tous ceux qui croyaient à un concept compliqué peuvent toujours rebiffer de comprendre. En tout cas, mon lutte pour le social est certaine, et elle ne souffre d'aucune ambiguïté. Si nous continuons à considérer que le social est un investissement improductif, fait pour les paresseux, les pauvres, les salops pour tout dire, il est donc impensable de parler de développement durable s'il est le moyen et non le seul, de sortir notre monde de cette apathie, de ce marasme.

Ne soyez donc pas surpris, chers bloggueurs, de me voir orienter mon modeste lyrisme dans la protection des enfants, j'allais dire, de tous les enfants, de chaque enfants. Je ne serais pas différent de Saint-Exupéry qui considère que nous vivons dans "le monde de nos enfants".
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