Le temps de l’Afrique se lit dans l’histoire des espaces de vie des africains. Or l’histoire de l’urbanisation des villes africaines est enchevêtrée de plusieurs facteurs. A l’occupation clanique, tribale, voire « ethnique » de l’espace, s’est progressivement ajoutée l’occupation économique par les contraintes du commerce, l’occupation administrative par les réquisitions étatiques pour les routes et bâtiments publics, l’occupation volontariste des nouveaux citoyens épris de cosmopolitisme, l’occupation opportune des exilés africains en quête de ré-immersion sociale, l’occupation informelle du grand nombre sous la pression de l’exode rural et de la prolétarisation massive des banlieues de villes, etc. Les quartiers ou communes des villes africaines n’ont donc pas la même forme architecturale, la même composition de populations, les mêmes besoins et désirs, les mêmes arts de vivre, les mêmes traditions sociales, économiques ou politiques. (Pr Franklin Nyamsi)

Projets


Idée 1




Le Centre Social d’Accueil OEV (CSA-OEV) est un concept mis en place par les membres de l’ONG-Chlidren of the World. Cette appellation donnée à la structure chargée de recenser, d’enregistrer et d’accueillir les enfants travailleurs ou non et qui possèdent toutes les caractéristiques d’enfants indigents consiste à accorder aux enfants les bonnes, ou mieux, les meilleures conditions de vie pour garantir son développement futur. C’est donc, en définitive, un établissement d’accueil d’enfants en situation d’extrême pauvreté. Les paramètres de cet état de pauvreté sont à définir dans le cadre du recensement des ces OEV.
  • OU VOULONS-NOUS ALLER? (Les Objectifs Spécifiques)

L’objectif principal est le suivant :
Garantir le bien-être des enfants en les mettant dans les meilleures conditions pour leur développement personnel. Bien entendu, cela ne peut être possible qu’à travers la satisfaction de tous les besoins propres à la bonne santé corporelle, psychologique et intellectuelle des enfants mis à la disposition du Centre.
Les orientations de notre philosophie étant mises en place précédemment, il est plus que nécessaire de fixer les objectifs (actions concrètes à entreprendre) de ce projet ; ils sont les suivants :



Maîtriser l’environnement : 
Organiser des recensements à intervalles réguliers des OEV sur une zone ou territoire précis ;



Permettre la scolarisation : 
>>Insérer et inscrire les enfants dans un établissement scolaire classique ou spécialisé ; >>Concevoir et appliquer des programmes de suivis périodiques ou des cours de soutien pour les cas difficiles en vue d’améliorer leur niveau d’instruction ;



Garantir la santé : 
>>Concevoir et appliquer une politique de prise en charge sanitaire quotidien sur les plans physiologique, psychologique et psychique (Exemple : L’instauration d’une assurance maladie) ; 
>>Rechercher les organismes de prise en charge des cas indigents et urgents pour les enfants victimes de cas graves ;



Assurer la nutrition : 
>>Organiser et assurer la nutrition régulière et quotidienne des enfants selon un calendrier établi ; 
>> Établir et appliquer un programme d’alimentation spécifique pour chaque enfant ;



Assurer et veiller à l’habillement : 
>>Mettre à la disposition des enfants des possibilités diverses d’habillement selon ses propres choix ; 
>>Orienter les choix à partir des goûts de chacun par l’approche introspective et de l’estime de soi ;


Concevoir un programme de système pédagogique d’éducation physique, sportive, culturelle, ludique, etc. : 

>>Contacter des organismes et des établissements spécialisés pour l’inscription et l’application périodiques de ces programmes ; 
>>Mettre à la disposition des enfants des espaces libres de loisirs et de divertissement car évoquer le simple divertissement, le loisir c'est introduire un espace d'autonomie, c'est-à-dire une logique du présent, du plaisir, qui n'a pas à prendre en compte l'intérêt futur de ce qui est vécu dans le présent. Cela peut se faire en sollicitant les services des centres spécialisés de sports et de loisirs installés dans la ville de Douala ou ses environs.

  • L'ORGANISATION DE L'EMPLOI DU TEMPS

Toutes ces panoplies de travail et de programmes se font conformément au principe de la philosophie de départ : la préservation de la naturalisation des relations entre l’enfant et l’adulte ; ou l’autonomie empreinte de pédagogie, pour nous résumer. Au niveau de l’emploi de temps, la configuration se présente de la manière suivante :


Une prise en charge commence le lundi et s’achève le vendredi. Les week-ends (les samedis et dimanches) sont réservés à la famille ou à la communauté. Cela entre en droite ligne de notre philosophie qui se veut, à la fois, participative et active. Il faut signaler que les actions concrètes que nous avons énumérées au niveau des objectifs à atteindre ne sont ni exhaustives ni classées par ordre d’importance. Toutes ces actions sont des priorités et aucune ne sera considérée comme une urgence. Les prises en charge sont équilibrées pour chaque enfant. Cependant, les insuffisances constatées chez les enfants dans un domaine seront d’abord prioritaires.
  • QUI SONT LES BÉNÉFICIAIRES? (La Cible)

La banque de données statistiques comporte des OEV avec des caractéristiques qui ont été déjà mises dans nos travaux de recherches et dans les études de recensements effectués en 2006. Ces caractéristiques ont fait l’objet de critiques et d’analyses avant d’être prises en compte.


>>Situation administrative : 

Situation géographique : Province, arrondissement, quartier ;
Identité du ménage : Chef de ménage (Nom et situation matrimoniale), type de ménage ;
>>Identité de l’OEV : Nom et prénom ; Possession d’un acte de naissance et acte de décès des parents pour les orphelins ; Niveau d’instruction ;
>>Conditions objectives de vie : Situation sociale des parents ; Nombre de personnes dans le ménage ; Habillement ; Habitat ; Nutrition ; Santé (vaccination surtout) ; Scolarité ; Biens (par l’héritage, par exemple)
>>Conditions subjectives de vie : Problème d’adaptation sociale (problèmes d’intégration communautaire et familiale) ; Problème d’hygiène corporelle ; Problème psychosomatique ; Problème psychique ; Problème d’autodestruction ;
>>Question subsidiaire : Formulation des souhaits.
En somme, il faut signaler que les OEV concernés par notre projet sont en priorité des orphelins du niveau primaire dont leur âge correspond à leur niveau d’instruction. En général, les enfants ne présentant aucun problème de développement doivent être âgés de moins de onze (11) ans pour un niveau du primaire. Les éléments ci-dessus sont les compléments d’informations à recueillir sur le terrain avant la décision de prise en charge.

  • QU'AVONS-NOUS? (Analyse de la situation)
L’analyse de la situation vise la disponibilité des moyens, les ressources et les contraintes pour venir à bout de notre projet.

Analyse des ressources (Ressources humaines) :

Le principal atout de l’organisation est une association de plus en plus diversifiée des expertises du domaine de l’administration des organisations plus ou moins complexes. Ainsi, les domaines suivants, susceptibles de permettre un bon déroulement des activités associatives sont représentés : 
- Sciences sociales ; 
- Comptabilité et finance ; 
- Informatique : maintenance ; 
- Communication et journalisme ; 
- Marketing.

En plus des membres de l’organisation, la mise en place d’un personnel d’appuis sera nécessaire. Le personnel à recruter sera fonction des besoins et du nombre d’enfants à accueillir. Il faut signaler qu’un membre ou un partenaire joue en même temps le rôle de personnel employé, selon leur disponibilité.
  • ANALYSE DES CONTRAINTES
Les avantages : 
>>Les enfants sont dans un environnement sain et disposent tout le nécessaire pour la satisfaction de ses besoins à l’intérieur ; 
>>Cette organisation du temps qui se fait entre le lundi et le vendredi est découpée en fonction du goût de chacun selon l’orientation de l’éducation à lui assigner par l’encadreur ;


>>L’encadrement est disposé à une stricte vigilance pour identifier les atouts et les faiblesses (défauts ou encore maux psychologiques) qu’un enfant pourrait développer ; 
>>Un accent de plus en plus grand est réservé aux jeux et divertissements. C’est le domaine idéal pour la découverte de la nature des enfants ; 
>>Ce système pédagogique permet à l’ONG de mettre à la disposition des enfants des moyens de développement de ces atouts en vue de faciliter une orientation future ;



Les difficultés : 
>>Le risque le plus grand est le fait d’avoir en notre possession des cas excessivement graves de trouble de comportement et qui pourraient ne pas être maîtrisable par le personnel en exercice ; 
>>Le second risque est le fait de constater le non-retour d’un enfant qui a été mis à la disposition de sa famille, de la communauté ou d’un partenaire de l’ONG sollicitant un enfant pour le week-end. 
>>Un certain consensus sur le danger qu’il y aurait à réformer la capacité juridique des mineurs en leur donnant une trop grande autonomie s’explique d’abord par la perception, aujourd’hui dominante, d’un monde où l’enfant est surtout exposé à des dangers : maltraitance, violences, accidents, toxicomanie et délinquance, devenue une préoccupation majeure ; 
>>Cette idée d’une autonomisation de l’enfant dans la société urbaine moderne a été critiquée. Irène Théry (1995) a ainsi reproché au discours sur les droits de l’enfant d’occulter les difficultés concrètes que rencontrent certains enfants (dans les familles monoparentales, immigrées). La solution de ces problèmes réside selon elle dans les politiques sociales et non dans l’octroi de droits purement formels, qui affaiblissent davantage l’autorité des parents sans rien apporter de tangible aux enfants.


Au finish, le développement des libertés de l’enfant s’explique moins par une volonté de promouvoir son autonomie que par l’objectif de mieux le protéger.
  • COMMENT OBTENIR CE QUE NOUS VOULONS AVEC CE QUE NOUS AVONS (Ressources supplémentaires)
Après avoir mis en exergue toutes les grandes lignes de notre projet n°1, sans oublier, bien entendu, des détails sur les objectifs, les ressources, les avantages et les difficultés liés à la mise en place et au management, il s’avère opportun d’examiner sa faisabilité. Force est donc de constater que malgré les ressources humaines disponibles, sans oublier la volonté double d’une conviction avouée à la cause humanitaire, rien ne sera possible sans la mise en place d’une stratégie de communication moins onéreuse et plus efficace.

Pour y arriver, nous avons opté pour la solution la plus simple et qui a une grande portée au niveau de la couche de la population susceptible d’avoir une grande écoute et ayant une disponibilité avérée pour cette cause : l’internet. Ainsi, les contacts pris avec des personnes ressources, les donateurs et les experts sur le net seront d’un grand apport. Les rapports et les échanges développés et entretenus avec ces personnes complèteront l’analyse des ressources que nous avons présentée ci-dessus.
  • QUE SE PASSERA-T-IL LORSQUE NOUS L'AURONS OBTENU (L'impact et les résultats attendus)
Cette interrogation renvoie à l’analyse des résultats attendus de notre projet. Les objectifs que nous avons énumérés ci-dessus nous donnent déjà, dans son ensemble, quelques éléments de réponses. Les résultats attendus, pour chaque enfant, dépendront non seulement de la durée de la prise en charge mais aussi du niveau d’adaptation sociale. Cette capacité d’adaptation fera l’objet d’évaluation technique qui prendra.

Il n’y a donc pas de durée déterminée de séjour d’un enfant dans le centre. La fin de séjour sera fonction de la capacité concrète à intégrer socialement le milieu désiré. Ce milieu est aussi fonction de certains paramètres socio psychologiques prises en compte. Un exemple pour illustration : un enfant qui intègre le centre à douze (12) ans et se trouve être en classe de CE2. Il est a priori convenu qu’il doit avoir les difficultés d’adaptation à l’école. Les cours de soutien lui sont admis et malgré tout, décroche son Certificat (CEP) à quinze (15)ans. Il se trouve alors, qu’au cours des activités de loisirs, il développe des aptitudes de sport. Il sera donc mieux intégré dans un centre spécialisé de sports plus qu’ailleurs.

Cette autre étape fait l’objet de notre deuxième projet qui s’occupera principalement des enfants développant déjà certaines capacités et surtout certaines prédispositions d’intégration et d’autogestion plus ou moins efficaces. Le centre se chargera de l’accompagner dans sa quête d’autonomie tant convoitée.

Il est donc fort significatif de nous attendre à une augmentation, dans cette couche, du nombre d’enfants scolarisés, même s’il est négligeable. Notre défi, à l’ONG sera de réussir davantage ce pari qui se trouve être l’une, sinon la priorité des temps modernes.





Idée 2


Le deuxième projet est toujours conçu comme Le Centre Social d’Accueil (CSA-OEV) mais qui joue ici le rôle d’établissement d’accueil et d’éducation pratique et effective à la citoyenneté et à la responsabilité. C’est la deuxième formule de notre programme. Il faut bien le rappeler, l’objectif commun de toutes les formules c’est de résoudre le problème de pauvreté des familles en passant par l’appropriation de l’autonomie des enfants, dont l’espoir est hypothéqué.


  • DÉFINITION
Le Centre Social d’Accueil d’OEV (Education à la Citoyenneté) est un établissement de formation et d’apprentissage des petits métiers en faveur des enfants orphelins, vulnérables et indigents. C’est un centre qui accueil et héberge les enfants qui n’ont plus un intérêt particulier pour les études classiques et qui voudraient être scolarisés dans les domaines professionnels de leur choix.
Les paragraphes qui vont suivre sont identiques à ceux développés dans le premier projet. La philosophie et la vision des projets présentés ici sont remarquablement similaires, mais le mode de transmission de l’éducation est différent du point de vue de la cible et des objectifs spécifiques.
  • OU VOULONS-NOUS ALLER? (Les Objectifs Spécifiques)
Pour ce qui concerne le présent projet, l’objectif principal est de permettre et de faciliter une insertion professionnelle des enfants développant déjà des aptitudes d’autogestion affirmée. Pour expliciter mieux les contours de cet objectif principal, nous formulons ici quelques objectifs secondaires que nous détaillons ci-dessous.
Les objectifs spécifiques de ce projet ne sont pas loin de ceux que nous avons mentionnés au projet précédent. Par exemple, au niveau de charges quotidiennes, nous pouvons citer celles de :

Garantir la santé : 
>>Concevoir et appliquer une politique de prise en charge sanitaire quotidien sur les plans physiologique, psychologique et psychique (Exemple : L’instauration d’une assurance maladie) ; 
>>Rechercher les organismes de prise en charge des cas indigents et urgents pour les enfants victimes de cas graves ;

Assurer la nutrition : 
>>Organiser et assurer la nutrition régulière et quotidienne des enfants selon un calendrier établi ; 
>>Etablir et appliquer un programme d’alimentation spécifique pour chaque enfant ;

Assurer et veiller à l’habillement : 
>>Mettre à la disposition des enfants des possibilités diverses d’habillement selon ses propres choix ; 
>>Orienter les choix à partir des goûts de chacun par l’approche introspective et de l’estime de soi ;

Concevoir un programme de système pédagogique d’éducation physique, sportive, culturelle, ludique, etc. : 
>>Contacter des organismes et des établissements spécialisés pour l’inscription et l’application périodiques de ces programmes ;

Mettre à la disposition des enfants des espaces libres de loisirs et de divertissement car évoquer le simple divertissement, le loisir c'est introduire un espace d'autonomie, c'est-à-dire une logique du présent, du plaisir, qui n'a pas à prendre en compte l'intérêt futur de ce qui est vécu dans le présent. Cela peut se faire en sollicitant les services des centres spécialisés de sports et de loisirs installés dans la ville de Douala ou ses environs.

Bien entendu, comme il est convenu de procéder au recensement des enfants concernés. Celui-ci est fait en fonction des caractéristiques détaillées dès le départ. Nous y reviendrons un peu plus loin sur la description de la cible.

En plus de ces objectifs spécifiques basés principalement sur les « besoins primaires », l’objectif principal étant : 
>>Procéder à un recensement de quelques corps de métiers susceptibles de constituer le centre d’intérêt des enfants que nous avons pris soin d’interroger ; 
>>Ensuite, constituer une liste de contacts professionnels de ces corps de métiers susceptibles d’accepter d’accueillir quelques enfants ; 
>>Signer des contrats à durée déterminée avec les professionnels volontaires.
  • ORGANISATION DE L'EMPLOI DU TEMPS
Le Centre mettra en place une organisation du travail qui sera fonction de chaque spécificité personnelle des enfants mis à la disposition du centre. Il n’y a donc pas, dans cette formule, une différence fondamentale au niveau d’organisation de l’emploi du temps, d’avec la formule précédente. La répartition du temps journalier et hebdomadaire tiendra alors compte des heures de cours de formation avec les autres activités diverses. La seule différence, qui soit utile de signaler, est la non-conformité des horaires de cours. En pratique, cette différence sera visible au niveau des écarts de début et de fin des cours. L’idéal voudrait que les deux formules soient harmonisées au niveau des horaires pour permettre une bonne organisation dans le cas où les deux formules sont conjointement choisies.
  • QUI SONT LES BÉNÉFICIAIRES? (La Ciblr)
Contrairement aux enfants concernés par le projet n°1, les enfants du projet n°2 sont ce que nous pouvons appeler des « cas à problème ». Ce sont des enfants qui présentent un certain nombre de difficultés d’adaptation par rapport à leur âge et leur niveau d’instruction. Des spécialistes des problèmes sociaux appellent cette catégorie d’enfants des « cas sociaux ». La banque de données statistiques comporte des OEV qui ont des caractéristiques que nous avons déjà mises dans nos travaux de recherches et dans les études de recensements effectués en 2006.

Situation administrative : 
>>Situation géographique : Province, arrondissement, quartier ; 
>>Identité du ménage : Chef de ménage (Nom et situation matrimoniale), type de ménage ;

Identité de l’OEV : 
>>Nom et prénom ; 
>>Possession d’un acte de naissance et acte de décès des parents pour les orphelins ; 
>>Niveau d’instruction ;

Conditions objectives de vie : 
>>Situation sociale des parents ; 
>>Nombre de personnes dans le ménage ; 
>>Habillement ; 
>>Habitat ; 
>>Nutrition ; Santé (vaccination surtout) ; 
>>Scolarité ; Biens (par l’héritage, par exemple)

Conditions subjectives de vie : 
>>Problème d’adaptation sociale (problèmes d’intégration communautaire et familiale) ; >>Problème d’hygiène corporelle ; 
>>Problème psychosomatique ; 
>>Problème psychique ; 
>>Problème d’autodestruction ;

En somme, il faut signaler que les OEV concernés par notre projet ne sont pas, comme dans le précédent projet, en priorité des orphelins du niveau primaires, mais ceux, à la fois du niveau primaire et secondaire et qui ont un âge avancé proportionnellement à leur niveau d’instruction et à leur âge. Les éléments ci-dessus sont les compléments d’informations à recueillir sur le terrain avant la décision de prise en charge.
  • QU'AVONS NOUS? (Analyse de la situation)
La question « Qu'avons-nous ? » vise à l'identification des ressources ou intrants potentiels pouvant être utilisés pour atteindre le but ou les objectifs choisis. La métaphore géographique est « Où sommes-nous maintenant ? » La question suppose que la situation présente doit être observée, discutée, et analysée. (Ceci s'appelle analyse de situation). Cette analyse implique d’obtenir une image claire de toutes les ressources et contraintes, actifs et passifs (potentiels et réalisés), et une image valide et vérifiable de la situation.
C’est par rapport à tout cela que nous allons-nous pencher sur les ressources disponibles que nous détenons pour atteindre nos objectifs. Comme pour le précédent projet, nous mettons à la disposition des enfants des expertises suivantes : 
>>Sciences sociales ; 
>>Comptabilité et finance ; 
>>Informatique : maintenance ; 
>>Communication et journalisme ; 
>>Marketing.

En plus des membres de l’organisation, la mise en place d’un personnel d’appuis sera nécessaire. Le personnel à recruter sera fonction des besoins et du nombre d’enfants à accueillir. Il faut signaler qu’un membre ou un partenaire joue en même temps le rôle de personnel employé, selon leur disponibilité.
  • ANALYSE DES CONTRAINTES
Avantage : 
>>Les enfants sont placés dans un cadre et un environnement propre et sain où il lui sera possible de s’épanouir en toute quiétude ; 
Les enfants ont à leur disposition toute une équipe de conseils en matière de management et de leadership personnel pour le développement futur de leur personnalité ; 
>>Les enfants ont la possibilité de concevoir un programme de leur choix en prenant en compte les horaires d’apprentissage ; 
>>Les week-ends sont réservés pour des séjours en famille et/ou en communauté. C’est une stratégie de préservation des liens sociaux absents dans les orphelinats classiques qui, justement, ont du mal à résoudre le problème de raffermissement de liens sociaux ;

Difficultés : 
>>La prise en charge des enfants âgés et considérés comme des « cas sociaux » peut constituer un sérieux problème d’insertion dans le Centre. Il est souvent difficile de contrôler les adolescents auparavant élevés dans des conditions inappropriée ; 
>>Les enfants de cette catégorie sont régulièrement ceux qui sont habitués aux fugues. Le problème d’encadrement pourrait se poser en cas de déficit de personnels spécialisés ; 
>>Le risque est grand de confier les enfants aux professionnels qui pourraient ne pas prendre au sérieux la formation des gamins qui leur sont confiés ; 
>>Les professionnels qui forment les enfants peuvent, eux-mêmes, être confrontés aux cas d’enfants difficiles et par conséquent, demanderaient le remplacement d’un enfant.
  • COMMENT OBTENIR CE QUE NOUS VOULONS AVEC CE QUE NOUS AVONS? (Stratégie de communication)
Dans l’analyse de la situation ci-dessus nous avons relevé tous les moyens susceptibles de nous accompagner dans cette entreprise humanitaire. Il revient donc que rien ne sera possible sans une stratégie de communication et de marketing efficace. Comme il a été dit plus haut, les personnes ressources cibles pour un projet humanitaire d’une telle envergure se trouve être celles qui sont considérées comme des personnes charitables possédant une ressource quelque à mettre à la disposition des enfants indigents. C’est la raison pour laquelle nous avons opté, pour un large écho hors des frontières camerounaises, l’internet a été considéré comme le meilleur canal de diffusion de notre message. Les sites de réseaux sociaux (www.facebook.com) et les journaux (www.camer.be) en ligne ont été ciblés pour la vulgarisation de nos projets.
  • QUE SE PASSER-T-IL LORSQUE NOUS L'AURONS OBTENU? (L'impact et les résultats obetenus)
Après avoir obtenu tout le nécessaire pour le lancement du projet, celui-ci sera donc mis en place à travers un plan de suivi d’investissement. Les enfants seront alors accueillis dans le Centre pour la continuation du processus du suivi du projet. Cette phase est appelée fonctionnement du projet. Le bon déroulement de celui-ci conduira inévitablement aux résultats attendus que nous développions ci-après : 

>>Le premier impact sera, pour la famille de l’enfant, d’avoir véritablement une source de revenu issue du fruit du travail de l’enfant. Celui-ci, à la fin de sa formation ou de son apprentissage, suivra des stages rémunérés chez ces professionnels. L’enfant sera soumis, pendant un certain nombre d’années, à une épargne régulière qui lui permettra d’avoir 10 à 25% du capital d’investissement pour s’installer dans son propre compte ; 
>>Sur le plan national, ce travail devrait être considéré comme une participation active de la société civile pour la réduction de la pauvreté : pas de délinquance, pas de travail clandestin, recul de l’économie non participative (formation à la citoyenneté), etc.


Idée 3


La troisième formule de notre programme est un projet de vacances utiles. Le Centre mettra sur pieds des programmes d’occupation axés principalement sur des formations de petits métiers pratiques et accélérés.


  • DÉFINITION
Le Centre Social d’Accueil des Orphelins et Enfants Vulnérables (CSA-OEV) est un établissement d’accueil des enfants indigents. Le centre accueille et héberge les enfants pendant la durée de la formation accélérée. La durée de la formation s’étale sur deux (02) à trois (03) mois, de juin à août de chaque année. Ce système a été conçu pour les enfants indigents dont les parents ou tuteurs refusent, malgré leur incapacité d’assurer l’éducation de leurs enfants, de les confier aux organismes de prise en charge.
  • OU VOULONS-NOUS ALLER? (Les Objectifs Spécifiques)
Comme pour les précédents programmes, les prises en charge des « besoins primaires » seront assurées à 100% par le Centre. A côté de ces « besoins élémentaires », le centre assure les fonctions principales de formation accélérées de petits métiers pour les enfants scolarisés.
Les objectifs spécifiques de ce projet ne sont pas loin de ceux que nous avons mentionnés au projet précédent. Par exemple, au niveau de charges quotidiennes, nous pouvons citer celles de :

Garantir la santé : 
>>Concevoir et appliquer une politique de prise en charge sanitaire quotidien sur les plans physiologique, psychologique et psychique (Exemple : L’instauration d’une assurance maladie) ;
>>Rechercher les organismes de prise en charge des cas indigents et urgents pour les enfants victimes de cas graves ;

Assurer la nutrition : 
>>Organiser et assurer la nutrition régulière et quotidienne des enfants selon un calendrier établi ; 
>>Etablir et appliquer un programme d’alimentation spécifique pour chaque enfant ;

Assurer et veiller à l’habillement : 
>>Mettre à la disposition des enfants des possibilités diverses d’habillement selon ses propres choix ; 
>>Orienter les choix à partir des goûts de chacun par l’approche introspective et de l’estime de soi ;

Concevoir un programme de système pédagogique d’éducation physique, sportive, culturelle, ludique, etc. : 
>>Contacter des organismes et des établissements spécialisés pour l’inscription et l’application périodiques de ces programmes ;

Mettre à la disposition des enfants des espaces libres de loisirs et de divertissement car évoquer le simple divertissement, le loisir c'est introduire un espace d'autonomie, c'est-à-dire une logique du présent, du plaisir, qui n'a pas à prendre en compte l'intérêt futur de ce qui est vécu dans le présent. Cela peut se faire en sollicitant les services des centres spécialisés de sports et de loisirs installés dans la ville de Douala ou ses environs.
Bien entendu, comme il est convenu de procéder au recensement des enfants concernés. Celui-ci est fait en fonction des caractéristiques détaillées dès le départ. Nous y reviendrons un peu plus loin sur la description de la cible.

En plus de ces objectifs spécifiques basés principalement sur les « besoins primaires », l’objectif principal étant :
>>Procéder à un recensement de quelques corps de métiers susceptibles de constituer le centre d’intérêt des enfants que nous avons pris soin d’interroger ; 
>>Ensuite, constituer une liste de contacts professionnels de ces corps de métiers susceptibles d’accepter d’accueillir quelques enfants ; 
>>Signer des contrats à durée déterminée avec les professionnels volontaires.
  • ORGANISATION DE L'EMPLOI DE TEMPS
L’organisation du temps dans ce programme est conçue de la manière suivante : 
>>De la rentrée scolaire à la remise des carnets de notes de fin d’année : les enfants fréquentent un établissement de leur choix. Ils sont à la charge de leur famille. En principe, la durée de l’année scolaire varie entre huit (08) et neuf (09) mois (de septembre à mai) ; 
>>De juin à août, les enfants sont accueillis au Centre pour suivre leur formation ; 
>>Contrairement aux programmes précédents, les week-ends sont réservés aux activités de sports, de loisirs et de cultures.
  • QUI SONT LES BÉNÉFICIAIRES? (La Cible)
La liste de bénéficiaires de ce programme fera l’objet, comme précédemment, d’un recensement des enfants dénommés OEV (Orphelins et Enfants Vulnérables). Nous reprenons ici les caractéristiques des enfants concernés par ce programme :

Situation administrative : 
>>Situation géographique : Province, arrondissement, quartier ; 
>>Identité du ménage : Chef de ménage (Nom et situation matrimoniale), type de ménage ;

Identité de l’OEV : 
>>Nom et prénom ; 
>>Possession d’un acte de naissance et acte de décès des parents pour les orphelins ; 
>>Niveau d’instruction ;

Conditions objectives de vie : 
>>Situation sociale des parents ; 
>>Nombre de personnes dans le ménage ; 
>>Habillement ; 
>>Habitat ; 
>>Nutrition ; 
>>Santé (vaccination surtout) ; 
>>Scolarité ; 
>>Biens (par l’héritage, par exemple)

Conditions subjectives de vie : 
>>Problème d’adaptation sociale (problèmes d’intégration communautaire et familiale) ; >>Problème d’hygiène corporelle ; 
>>Problème psychosomatique ; 
>>Problème psychique ; 
>>Problème d’autodestruction ;

Pour nous résumer, les enfants concernés par le présent programme sont ceux qui, non seulement, remplissent les caractéristiques de vulnérabilité qui seront mises en exergue à l’issu de l’analyse des réponses aux questions spécifiques ci-dessus, mais dont certains facteurs naturels ou non viennent à compromettre leur intégration dans le centre. Les enfants remplissant les caractéristiques de vulnérabilité et donc les parents/tuteurs souhaitent, pour des raisons personnelles, garder leurs enfants, vont aussi bénéficier de ce programme.
  • QU'AVONS NOUS? (Analyse de la situation)
Ce projet a l’air d’une programmation plus légère. Durant toute l’année scolaire, le vide laisse présager à la non utilisation des ressources que nous disposons. Comme nous développer plus haut, la question « Qu'avons-nous ? » vise à l'identification des ressources ou intrants potentiels pouvant être utilisés pour atteindre le but ou les objectifs choisis. La métaphore géographique est « Où sommes-nous maintenant ? » La question suppose que la situation présente doit être observée, discutée, et analysée. (Ceci s'appelle analyse de situation). Cette analyse implique d’obtenir une image claire de toutes les ressources et contraintes, actifs et passifs (potentiels et réalisés), et une image valide et vérifiable de la situation.
C’est par rapport à tout cela que nous allons-nous pencher sur les ressources disponibles que nous détenons pour atteindre nos objectifs. Comme pour le précédent projet, nous mettons à la disposition des enfants des expertises suivantes : 
>>Sciences sociales ; 
>>Comptabilité et finance ; 
>>Informatique : maintenance ; 
>>Communication et journalisme ; 
>

En plus des membres de l’organisation, la mise en place d’un personnel d’appuis sera nécessaire. Le personnel à recruter sera fonction des besoins et du nombre d’enfants à accueillir. Il faut signaler qu’un membre ou un partenaire joue en même temps le rôle de personnel employé, selon leur disponibilité.
  • ANALYSE DES CONTRAINTES
Avantage : 
>>Entre le Centre et la famille il y a un partage de responsabilité. Ce système donne plus de pouvoir d’éducation à la famille qui, malgré la pauvreté, dispose ne serait-ce que les moyens de prise en charge en matière de scolarité. Le coup de main ;
>>Ce programme de prise en charge a l’avantage d’être moins coûteux par rapport aux deux premiers. Il ne dure que le temps des grandes vacances (de juin à août) ; 
>>Généralement, les familles pauvres ont l’habitude de mettre les enfants au travail pendant les grandes vacances. Ce programme aura l’avantage d’occuper utilement les enfants dans l’apprentissage d’un métier de leur choix. C’est donc une stratégie de lutte pour empêcher les enfants d’aller dans la rue avec tous les risques que cela pourrait causer ; 
>>Dans ce programme, il serait possible d’accueillir les enfants issus de familles appartenant à la classe moyenne ou supérieure ou encore familles, dont le chef ou l’un des membres est partenaire ou membre de l’ONG. Ces familles désirent mettre leurs enfants pour les occuper pendant les vacances. Le but étant de permettre une cohabitation entre différentes couches sociales. Par conséquent, il sera exigé aux familles des couches moyenne et supérieure une contribution pour l’inscription des enfants.

Difficulté : 
>>Le contrôle des enfants placés dans ces conditions peut facilement échapper aux personnels du Centre ; 
>>Les enfants peuvent décider de changer d’activités au prochain séjour pour des raisons personnelles. Ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais, c’est frustrant de se retrouver avec des contrats à renouveler face aux desideratas des enfants. Il sera donc question d’amener ces enfants à savoir faire un choix définitif ; 
>>Le site d’installation du Centre pourrait changer pour éviter l’occupation des locaux pendant la période des classes ; 
>>Pendant la formation, les week-ends seront réservés aux activités de sports, de loisirs et de cultures. Ce qui pourrait empêcher les enfants de se rendre dans leurs familles respectives.
  • COMMENT OBTENIR CE QUE NOUS VOULONS AVEC CE QUE NOUS AVONS? (Stratégie de communication)
Les analyses précédentes sont valables pour ce projet n°3. A titre de rappel, ce paragraphe renvoie aux stratégies de communication et de marketing autour concernant ce projet.
En fonction des ressources dont disposent l’organisation qui est en gestation, une stratégie de communication est mise sur pieds dans le but d’échanger avec des personnes et surtout la diaspora camerounaise sur les possibilités de mettre en place une structure de prise en charge des enfants issus de familles pauvres et démunies. A l’heure actuelle, les échanges sont appréciables grâce aux réactions recueillies dans les réseaux sociaux (www.facebook.com) et les journaux en ligne (www.camer.be).
  • QUE SE PASSERA-T-IL LORSQUE NOUS L'AURONS OBTENU? (L'impact et le résultat attendu)
Le projet, ou encore et mieux, la formule 3 de ce programme est plus importante pour les familles qui disposent, malgré leur pauvreté, du minimum pour l’éducation et le développement de leurs enfants. Le pire pour ces enfants c’est le fait de leur insertion dans le monde du travail en pleine rue pendant les grandes vacances. Cela les empêche de jouir de leurs vacances comme tous les autres enfants dans les meilleures conditions. L’impact le plus important de cette formule sera la diminution du nombre d’enfants travailleurs dans la rue. Ils sont exposés aux nombreux risques liés à la fragilité des enfants (surtout de jeunes filles).
Le résultat attendu est effectivement que l’enfant, au bout d’une certaine période fixée auparavant, soit indépendant sous le plan économique. Ce sera une réjouissance pour la famille d’avoir une progéniture qui pourrait devenir le pilier, non seulement de sa famille mais du CSA-OEV pour la continuation de ses oeuvres.
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...