Le temps de l’Afrique se lit dans l’histoire des espaces de vie des africains. Or l’histoire de l’urbanisation des villes africaines est enchevêtrée de plusieurs facteurs. A l’occupation clanique, tribale, voire « ethnique » de l’espace, s’est progressivement ajoutée l’occupation économique par les contraintes du commerce, l’occupation administrative par les réquisitions étatiques pour les routes et bâtiments publics, l’occupation volontariste des nouveaux citoyens épris de cosmopolitisme, l’occupation opportune des exilés africains en quête de ré-immersion sociale, l’occupation informelle du grand nombre sous la pression de l’exode rural et de la prolétarisation massive des banlieues de villes, etc. Les quartiers ou communes des villes africaines n’ont donc pas la même forme architecturale, la même composition de populations, les mêmes besoins et désirs, les mêmes arts de vivre, les mêmes traditions sociales, économiques ou politiques. (Pr Franklin Nyamsi)

LENTEMENT, MAIS SUREMENT...

dimanche 12 septembre 2010


par Charlot Yves Tchakounte Kemayou, dimanche 12 septembre 2010

C'est avec un réel plaisir que l'occasion me vient de m'adresser directement aux amis facebookeurs que vous êtes pour vous faire part de toutes les péripéties qui ont suivies mon engagement à faire à faire dans l'humanitaire. Permettez-moi, chers amis de revenir dans le contexte de cette correspondance. Le 18 avril 2010, par l’entremise de Jean-Claude Nyoung, je m'adressais aux amis que vous être suite à une interview qu'il avait réalisé lors de son passage à Douala. J'ai vite fais de dévoiler mes intention et mes amis que êtes aviez démontré combien il est important de mener cette activité.

Il s’agissait, pour moi, compte tenu de ma formation sociologique que j'ai choisie à dessein, de me consacrer, dans les jour à venir à donner l'espoir aux orphelins et  enfants vulnérables que je côtoie depuis un temps, plus précisément depuis décembre 2006, à travers une association créée en juillet 2006. Comme vous le savez mieux que moi, la lutte pour la libération de l'Homme africain ne doit pas seulement être concentrée sur le champs politique mais aussi sur le champ social. Sinon on peut courir le risque d'être marginal. C'est ce qui fonde mon engagement à me consacrer à la lutte sociale. Depuis cette date, je réfléchis longuement sur une stratégie de prise en charge de ces enfants. Pour avoir les idées plus claires, ma chère amie Hermine Dolores BOUM prend la résolution de me rencontrer pour qu'on en discute; et au cours de notre entretien il avait été convenu de proposer une philosophie (les idées forces de mon projet) avant de m'engager à la rédaction d'un business plan d'une part et j'ai personnellement promis de mettre sur pieds une ONG à travers laquelle les actions doivent être menées d'autre part. L'une des idées majeures contenues dans mon texte est la création d'un Centre social de prise en charge des orphelins et enfants vulnérables. Vous m'avez suggérer de modifier l’appellation de l'association. Cette suggestion venait de mon cher ami Mac Lemdja qui a proposé l'appellation "Les Enfants de la Terre". Moi et mes amis camarades de l'association avons convenu du changement en nous inspirant de la proposition de Mac en optant plutôt pour "Children of the world".  Mon texte a été rédigé et je l'ai proposé, par mail, à Jean-Claude et Hermine Dolores; sans oublier que j'ai pris soin de proposer leur proposer les statuts de l'ONG. J'attends encore leurs analyse à la lecture de ces deux texte.

Pour ce qui concerne la création de l'ONG, l'obtention d'un agrément pour sa mise en place est tout un long processus qu'il faut braver mais moi et mes camarade sont prêts à remplir les conditionalités. Ce qui fait problème pourtant c'est un local pour abriter ce Centre social de prise en charge sans lequel les autorités ne peuvent pas me confier la prise en charge des enfants. Depuis lors, je suis resté silencieux suite à mon incapacité de réussite à me procurer un local pour crédibiliser mon projet. J'ai donc pris la résolution de me trouver d'abord un emploi donc le salaire me permettra de trouver facilement des locaux pour abriter ce Centre. J'avais le souci de ne pas m'adresser à vous sans y mettre ma contribution. Je me suis rendu vite à l'évidence que ce projet ne peut réussir que lorsque j'aurais trouvé une situation stable qui me permettra de satisfaire mes propres besoins personnelles avant de me mettre aux service des enfants que nous aimons tant. J'ai même rédigé un mail à Hermine Dolores pour lui faire part de cette décision. J'attends encore sa réponse.

Las d'attendre, c'est donc l'occasion ici, grâce aux conseils de Jean-Claude, de vous exposer ces nouvelles stratégies que j'ai prises afin de ne pas laisser les amis que êtes dans le doute et la suspicion. Vous le savez autant que moi, il est très difficile de mener une action concrète à travers le virtuel. Vous avez été tous favorables à ce que j'avais entrepris de faire et chacun de vous avait souhaité y mettre le sien. Pour cela je vous remercie de tout coeur. Comme je remercie tous ceux et toutes celles qui ont promis de me venir en aide pour finir la rédaction de mon mémoire de DEA (qui est déjà déposé et j"attends la soutenance qui peut prendre du temps, voire un an!!!) qui retardait faute de moyens financiers et qui n'ont pas pu réaliser leur voeux pour les raisons personnelles et qui gardent toujours leur promesse. Je leur remercie particulièrement car la volonté est l'essentiel.

Je ne peux pas finir ces lignes sans remercier deux amis, qui sont désormais pour moi presque des frères: Jean-Claude et Hermine Dolores. Cette dernière m'a remis une somme de 100 000 Fcfa qui m'a permis de mon mémoire. En dehors du net, nous pouvons discuter de tout et de rien. Nous sommes sorti du virtuel pour côtoyer le réel. Bravo facebook! Je prie donc tous ceux qui auront l'occasion de passer par Douala de ne pas hésiter de m'appeler pour une causerie fraternelle; à votre votre convenance, je suis disponible 24/24.

Amicalement...

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