Le temps de l’Afrique se lit dans l’histoire des espaces de vie des africains. Or l’histoire de l’urbanisation des villes africaines est enchevêtrée de plusieurs facteurs. A l’occupation clanique, tribale, voire « ethnique » de l’espace, s’est progressivement ajoutée l’occupation économique par les contraintes du commerce, l’occupation administrative par les réquisitions étatiques pour les routes et bâtiments publics, l’occupation volontariste des nouveaux citoyens épris de cosmopolitisme, l’occupation opportune des exilés africains en quête de ré-immersion sociale, l’occupation informelle du grand nombre sous la pression de l’exode rural et de la prolétarisation massive des banlieues de villes, etc. Les quartiers ou communes des villes africaines n’ont donc pas la même forme architecturale, la même composition de populations, les mêmes besoins et désirs, les mêmes arts de vivre, les mêmes traditions sociales, économiques ou politiques. (Pr Franklin Nyamsi)

LES AMITIES FACEBOOKIENNES: TOUT, SAUF DU VENT!

lundi 17 mai 2010


par Jean-Claude Nyoung, lundi 17 mai 2010


On définit la pauvreté comme le « manque d’argent ou de moyens matériels ». Mais elle n’est pas toujours facile à identifier. Cet état est donc à tel point relatif qu’un homme pauvre dans un pays sera tenu pour riche dans un autre endroit. Si D’un coup de baguette magique, toutes les richesses matérielles nous étaient alors données, deviendrions-nous pour autant riches ? Possible, mais d’argent et de matériel. Bien d’autres domaines
auraient vite fait de nous rappeler qu’ils ne sont pas à négliger si nous voulons être bien riches et longtemps. Vraisemblablement, Yves Charlot Tchakounté dont l’engagement en faveur de plusieurs causes et particulièrement celle des enfants peut s’estimer riche. Une richesse composée de sourires d’enfants qu’il visite, écoute et aide depuis de nombreuses années.
Souvenons-nous ! Il y a quelques semaines, paraissait sur nos pages, la douce et dure histoire de Charlot Yves dans le Royaume de l’enfance. Témoignage poignant du Chercheur et les autres, innocents du Camerounais de demain ont retenu l’attention de tous les lecteurs
Quelques jours après, nous recevions ces messages de Charlot Yves :

« C'est peut-être parce que mon histoire personnelle je la considère comme NORMALE et c'est la raison pour laquelle je suis surpris que beaucoup compatissent. »
« J'ai, reçu un appel téléphonique de …. J’ai eu une promesse d’aide pour régler les dépenses liées à l'impression »
« Une autre amie m'a promis une aide financière pour mon mémoire. »
« Je reçois à l'instant un joli message sur mon Mur de … qui me demande de lui faire signe si j'ai besoin de quoi que ce soit. Je dois être l'étudiant le plus heureux, tu peux bien me croire. »
Ce n’est qu’une partie des dizaines reçues par Charlot Yves, des hommes et femmes qu’il n’a jamais rencontrés que par claviers interposés.

Ma recherche sur le travail des enfants, dit Charlot, m'a amené à faire un constat: beaucoup d'enfants qui travaillent dans la rue ont pour principal objectif d'épargner pour suivre dans l'avenir une formation professionnelle car ils n'ont plus confiance au système scolaire classique. Je veux davantage les aider.

Une équipe de plusieurs amis s’est organisé pour rencontrer Charlot Yves Tchakounte samedi 29 mai 2010 à 16 heures à Douala - Cameroun, dans les locaux de ses habitudes, au Centre Culturel Français. Ses efforts en faveur de ses petits frères seront salués. Si tu peux être des leur ce jour, tu nous aideras à prouver une fois de plus que nos amitiés facebookiennes savent se passer des habituels snif snif, lol lol et lap lap. Une fois encore le Pays de la crevette se distinguera par cet esprit que l’on fait dire de cette manière au Président de sa République: « LE CAMEROUN, C’EST LE CAMEROUN »

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